La Ville de Lausanne teste cinq postes de travail
sous Linux
Le service d’organisation et informatique (SOI) de la Ville de Lausanne a commandé cinq ordinateurs chez why! open computing SA. Après avoir intégré une foule de logiciels open source dans son système informatique, la capitale vaudoise lance un projet pilote pour évaluer la possibilité de proposer à ses collaborateurs un poste de travail fonctionnant entièrement avec le système d’exploration GNU/Linux.
Que ce soit pour des raisons financières ou pour leur grande interopérabilité, les logiciels libres s’imposent de plus en plus sur les serveurs informatiques des administrations publiques ou dans les grandes entreprises. On estime, par exemple, que la majorité des serveurs web fonctionnent sous GNU/Linux avec des solutions open source. C’est aussi le cas pour le Service d’organisation et d’informatique de la Ville de Lausanne.
Le tableau est très différent en ce qui concerne les postes de travail où le système d’exploitation Windows domine très largement. L’utilisation presque exclusive des produits Microsoft (Office, Outlook, Explorer, etc.) et l’historique de bon nombre de logiciels métier développés pour des « clients Windows » freinent la migration vers un poste de travail libre et durable. Il aura fallu près de 10 ans à la Ville de Münich pour y parvenir et le canton de Soleure y a renoncé, en 2010, en se séparant du chef de son service informatique.
Cependant, les logiciels libres et open source sont de plus en plus matures, conviviaux et compatibles avec les autres environnements. Ainsi, le SOI de la Ville de Lausanne estime que le moment est venu d’évaluer une migration en lançant un projet pilote sur 5 postes de travail. Pour maximiser les chances de succès de ce projet pionnier, why! open computing SA fournira tout le support utile.
Pour Lausanne, l’enjeu est de taille et se situe à deux niveaux. Un poste entièrement open source pourrait permettre de substantielles économies une fois la migration réalisée, et permettre ainsi, d’investir les gains dans des projets prioritaires. D’autre part, l’allongement de la durée de vie des machines amènerait un gain écologique et financier fort.
L’expérience tentée par la Ville de Lausanne, avec le soutien de why! open computing SA sera tout naturellement partagée avec d’autres administrations publiques ou privées.
NOV. 2013