La Côte, 27.02.2015

Geschrieben von:

logo_La_Côte

Un ex-conseiller d’Etat convainc la Ville de mutualiser son site web

GLAND Sous l’impulsion de François Marthaler, la commune mettra à disposition de Prilly sa plateforme internet.

Gland et Prilly se partageront la même plateforme web. Le modèle glandois a en effet séduit la commune de l’Ouest lausannois, en pleine refonte de son site. Cet échange permettra aux deux communes de faire des économies: Prilly en disposant gratuitement de la plateforme, Gland en profitant de certaines améliorations apportées par Prilly. Le projet devrait aboutir à la fin de l’année.

A l’origine de cette mutualisation, encore inédite dans l’administration communale vaudoise, l’ancien conseiller d’Etat François Marthaler, aujourd’hui à la tête d’une société informatique. Mandaté par Prilly pour repenser son site, il en a profité pour concrétiser cette idée qui lui trottait dans la tête depuis belle lurette. «Il y a sept ans, à l’occasion d’une rencontre avec l’Union des communes vaudoises (UCV), j’avais évoqué cette mise en commun des sites. A l’époque, j’avais prêché dans le désert. Je me réjouis donc que la démarche aboutisse.»

Mais l’idée n’a pas fait mouche immédiatement auprès de la Ville de Gland. Logique: pourquoi mettre à disposition d’une autre commune un site qui a coûté près de 200 000 francs? «Les autorités ont finalement compris que ce procédé permettra de diviser par 5 voire même par 10 les futurs coûts de développement de leur plate-forme», explique François Marthaler.

Prilly mettra en effet la main au porte-monnaie pour apporter quelques fonctionnalités
supplémentaires au site de Gland. Notamment la possibilité de voir en ligne les disponibilités des salles communales et de pouvoir les réserver. Des améliorations qui seront ensuite intégrées gratuitement au site glandois.

François Marthaler espère d’ores et déjà que son concept de mutualisation fera des émules. Cela semble plutôt bien parti: «Le secrétariat général de l’UCV répond positivement à l’idée. Il est même prêt à la populariser», indique l’ex-politicien. Avant d’ajouter: «Tout l’enjeu,
pour que cela fonctionne, étant bien entendu de trouver au moins deux communes qui souhaitent renouveler, en même temps, leur plate-forme web.» AGO

Voir l’article mis en page (pdf, 117 ko)

0

Schreibe einen Kommentar