ALP ICT, 19.09.13

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Les premiers ordinateurs why! livrables depuis le
10 septembre

Depuis quelques jours, why! open computing SA livre les premiers ordinateurs durables en Suisse. Vendus avec Linux (Ubuntu) et de nombreux logiciels libres pré-installés, ces PC sont conçus pour durer 10 ans ou plus. Les clients peuvent compter sur un réseau de plus de 110 commerces spécialisés et sur un wiki hébergé par swisslinux.org.

Depuis le 10 septembre, il est possible de se procurer en Suisse un ordinateur durable fonctionnant parfaitement avec le système d’exploitation GNU/Linux (Ubuntu 12.04 Long Term Support), ainsi que tous les logiciels libres d’usage courant, véritable alternative aux ordinateurs Windows ou Mac OS X. Aisément réparables à l’aide de guides de réparation en ligne et de pièces de rechange bon marché, les ordinateurs why! veulent apporter une réponse concrète au problème de l’obsolescence programmée des produits, en particulier dans le secteur IT. Au plan mondial, 2/3 des serveurs web tournent sous GNU/Linux (choix des informaticiens), alors que seuls 1% des PC en sont équipés.

En Suisse, why! open computing SA se donne pour objectif de convaincre 2% des particuliers d’opter pour une informatique libre et durable. Dans ce but, elle a constitué un réseau de plus de plus de 110 PME prêtes à leur fournir un support de proximité. Grâce au soutien du Swiss Open System User Group, une majorité d’entre elles sont en Suisse alémanique. Et, pour permettre à ses clients de profiter pleinement de l’esprit coopératif propre aux logiciels libres, why! a choisi la plate-forme collaborative multilingue swisslinux.org pour offrir à ses clients un support efficace, grâce à un wiki et un forum dédiés. 500 laptops et une centaine de desktops sont ainsi disponibles à la vente, dès le 10 septembre. Le volume de la prochaine série dépendra du succès des ventes de septembre.

Conseiller d’Etat vaudois en charge de l’informatique jusqu’au 30 juin 2012 et fondateur de why! open computing SA, François Marthaler veut ainsi prouver que les nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent effectivement contribuer au développement durable de notre société. Le pari n’est peut-être pas aussi fou qu’il y paraît…

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